Un coup de frais dans la culotte. On peut plisser les sourcils à l’évocation de cette technique bien-être mais la méthode des bains dérivatifs a fait ses preuves. Il s’agit de refroidir l’entrejambe (périnée et aine) à l’aide d’eau fraîche ou plus récemment de poches de gel froid. Frictions et fraîcheur permettraient selon les pratiquants de faire baisser la température corporelle. Ainsi, la motilité intestinale (la circulation des aliments dans votre système digestif) serait favorisée comme le travail des fascias (membranes fibreuses qui entourent les organes, muscles etc, reliées en réseau).
Pour se faire une image rapide de la pratique, on peut visualiser les animaux qui quotidiennement, se lèchent l’entrejambe. C’est d’ailleurs par ce rituel de nos cousins chats et chiens que beaucoup d’adeptes justifient l’intérêt des bains dérivatifs.
“C’est une compétence archaïque, exactement comme l’allaitement maternel. Il sert à remplacer les effets de la marche nu dans un pays chaud, ce qui était la condition première de l’être humain. Les animaux le pratiquent couramment sans se poser de questions sur les saisons, le yin ou le yang”
France Guillain, papesse française des bains dérivatifs.
Rafraîchir le périnée et les plis de l’aine permettrait de régénérer l’organisme dans son ensemble. Plus précisément, l’évacuation des mauvaises graisses et toxines serait permise par ce refroidissement. Tout autant que la circulation des nutriments.
Il ne s’agit pas d’un remède mais plus d’une technique d’hygiène de vie à pratiquer tous les jours. Parmi les bénéfices observés, on trouve une réduction de la fatigue, une régulation du poids et un rééquilibrage hormonal.
C’est Louis Kuhne, un allemand qui a fait connaître la technique en Occident au XIXe siècle. Dans l’hexagone, France Guillain a popularisé les bains dérivatifs et développé une méthode de santé naturelle mêlant fraîcheur, soleil, argile et alimentation équilibrée.
Concrètement, comment on fait? Deux possibilités:
Si la médecine moderne ne reconnaît pas la technique, elle ne condamne pas la pratique qui ne présente aucun danger.
Si vous êtes intéressé par les bains dérivatifs, tournez-vous vers un naturopathe.
Christine, journaliste, pour Le Lab.
NATUROPATHIE LE LAB - 13170 Les Pennes-Mirabeau